Roselières hautes de grandes hélophytes

Roselière haute de grandes hélophytes
Ecologie
En raison d’une multiplication végétative intense par rhizomes, ces communautés sont très homogènes et souvent dominées par une à trois espèces, révélatrices des conditions écologiques. Par exemple, le Jonc des chaisiers (Schoenoplectus lacustris) colonise les milieux les plus aquatiques.
Les roselières, de par leur croissance rapide et leur forte productivité, sont particulièrement efficaces pour l’épuration des eaux qui y transitent.
Les roselières, de par leur croissance rapide et leur forte productivité, sont particulièrement efficaces pour l’épuration des eaux qui y transitent.
Végétation
Malgré une diversité végétale réduite, les roselières abritent un grand nombre d’espèces végétales rares ou protégées comme :
- l’Alisma fausse renoncule (Baldellia ranunculoides), rare ;
- la Laîche à épis rapprochés (Carex appropinquata), rare et protégée ;
- l’Euphorbe des marais (Euphorbia palustris), rare et protégée ;
- le Pâturin des marais (Poa palustris), rare et protégé ;
- le Peucédan des marais (Thysselinum palustre), rare et protégé.
Espèces caractéristiques
Les espèces caractéristiques de ces milieux sont :
On y retrouve aussi en abondance :
- la Prêle des eaux (Equisetum fluviatile) ;
- le Jonc des chaisiers (Schoenoplectus lacustris) ;
- la Massette à feuilles étroites (Typha angustifolia) ;
- la Massette à larges feuilles (Typha latifolia).
On y retrouve aussi en abondance :
- le Marisque (Cladium mariscus) ;
- le Roseau commun (Phragmites australis) ;
- le Rubanier d’eau (Sparganium erectum).
Vous trouverez une présentation détaillée et technique de cet habitat au sein du Guide des habitats naturels et semi-naturels des Alpes (Villaret et al., 2019) en cliquant ici .
Le guide complet est disponible chez Naturalia publications.
Le guide complet est disponible chez Naturalia publications.