Chênaies pubescentes
Chênes pubescents
Ces boisements bas et relativement ouverts sont dominés par le Chêne pubescent (Quercus pubescens). Ils se retrouvent aux étages collinéen et méditerranéen, sur des croupes ou des pentes rocheuses, calcaires ou cristallines.
La strate arbustive peut être fournie voire très fournie en cas d’un bon éclairement de sous-bois. Les sols sont de nature variée, le plus souvent caillouteux et assez superficiels mais avec une bonne activité biologique.
Il s’agit d’habitats naturels largement répandus à basse altitude, ils peuvent exceptionnellement atteindre les 1300 m d’altitude à la faveur de pentes bien ensoleillées.
La strate arbustive peut être fournie voire très fournie en cas d’un bon éclairement de sous-bois. Les sols sont de nature variée, le plus souvent caillouteux et assez superficiels mais avec une bonne activité biologique.
Il s’agit d’habitats naturels largement répandus à basse altitude, ils peuvent exceptionnellement atteindre les 1300 m d’altitude à la faveur de pentes bien ensoleillées.
Végétation caractéristique
Ces chênaies associent des plantes forestières mésophiles à d’autres espèces plus sciaphiles comme le Buis commun (Buxus sempervirens). Les boisements en mosaïque avec des milieux plus ouverts sont d’une grande valeur biologique, notamment d’un point de vue faunistique.
Chêne pubescent
Buis commun
Evolution du milieu
Il s’agit du stade forestier le plus évolué (climax) des stations à climat relativement sec. Cet habitat finalise une série de successions dynamiques s’opérant suite à l’abandon de prairies et de pelouses semi-sèches collinéennes.
Le pastoralisme, autrefois important dans ces boisements, et l’exploitation du taillis pour les activités de tannerie entretenaient un sous-bois clairsemé. Il tend aujourd’hui à se densifier suite à l’abandon de ces pratiques.
En région méditerranéenne, les sylvofaciès à Pins d’Alep (Pinus halepensis) sont favorisés par les incendies et précèdent la réinstallation beaucoup plus lente des chênes.
Le pastoralisme, autrefois important dans ces boisements, et l’exploitation du taillis pour les activités de tannerie entretenaient un sous-bois clairsemé. Il tend aujourd’hui à se densifier suite à l’abandon de ces pratiques.
En région méditerranéenne, les sylvofaciès à Pins d’Alep (Pinus halepensis) sont favorisés par les incendies et précèdent la réinstallation beaucoup plus lente des chênes.
Menaces
Ces milieux sont aujourd'hui en progression lente en raison de la déprise rurale. Ces forêts subissent néanmoins des atteintes multiples :
- urbanisation diffuse ;
- dessertes routières et sylvicoles ;
- plantations de résineux, de vigne ;
- incendies récurrents, accrus par la fréquentation humaine ;
- exploitation en taillis dans la perspective du développement des chaufferies à bois et de la valorisation de la biomasse.
La chênaie pubescente représentée au jardin de Gap-Charance